Quand mon cœur fait face à une épreuve ou à un défi que j’ai choisi de relever, j’ai découvert que plus je m’abandonne avec confiance à accepter toute cette énergie que je dois déployer, ou plutôt à la conserver et rester dans l’immobilité ou le repos, si j’estime que «c’est» le geste juste à déployer pour mon bien-être, j’atteins dans ces moments, ce que j’appelle «La maîtrise de soi».
C’est ce «juste» équilibre entre force et douceur que je visualisais sur chaque échelle que j’ai traversé de la cascade de glace du Khumbu, en chacun de ces pas franchis qui m’ont permis d’atteindre le sommet de l’Everest, le 21 mai 2008 et en chacun de ces moments de repos que je me suis accordée. C’est dans cet équilibre que le plaisir et la joie arrivent à côtoyer le risque et la peur.
Rien n’est aussi fort que la vraie douceur ; rien n’est aussi doux que la véritable force. AUTEUR ANONYME
Il existe en soi un surprenant réservoir d’énergie auquel il est possible d’accéder dans cet état de maîtrise, il vient de cet accueil de soi et de ce qui es, il vient de la non résistance et il procure un sentiment de paix. Une expérience «hautement» enrichissante que l’on peut s’amuser à créer et recréer, peu importe l’endroit où nous sommes.
C’est une force tranquille et elle est en nous tous !
